FÊTE DE L’ARBRE et de la FORET.

 

Le chagrin m’envahit, le 28 décembre, quand je n’ai pu accéder à mon village, et plus encore quand je découvris ce que je redoutais, les noyers qu’avait plantés mon père, étaient à terre à quelques mètres d’où il repose aujourd’hui.

Et puis partout, la désolation, un cataclysme venait d’avoir lieu. L’incompréhension est le sentiment majeur. Sommes-nous orphelins de notre forêt ? Que reste-t-il de notre pays ? Que va-t-il devenir maintenant ?

Le choc a généré une extraordinaire solidarité, pour libérer les routes, le besoin d’être ensemble face à cette catastrophe, une humilité soudaine par rapport à l’ampleur du phénomène.

Chacun y a trouvé des raisons, a accusé les maux de notre société moderne, le réchauffement de la planète, synonyme de pollution, le bouleversement dans les essences plantées depuis quelques années, la volonté de dompter la nature en somme ou de ne pas la respecter. Et tout cela est sûrement juste, quand chacun compte sur l’autre pour ne pas le faire.

La fête de l’Arbre et de la Forêt tiendra sa troisième édition ; ce sera celle de la reconstruction d’un élément majeur dont on ne peut se passer, qu’il soit là ou ailleurs.

C’est une occasion de répéter que la Forêt doit être respectée, choyée et exploitée comme elle l’est depuis fort longtemps, de se souvenir qu’elle a nourri nos ancêtres par tous les métiers qu’elle a procurés et qu’on doit lui en être reconnaissant.